Ils accrochaient à leurs cheveux
Les fleurs qui les rendaient heureux
Ils dansaient tout nus dans la boue
Parce qu'ils avaient des rêves fous
Ils chantaient l'amour et la paix
La vie des parents, plus jamais
N'envisageaient que le bonheur
De construire un monde meilleur
Oui, oui, tout a changé
La terre est complètement polluée
On n'a jamais autant dépensé
Pour équiper les armées
Oui, oui, tout a changé
L'air est complètement vicié
Et si tu n'es pas asphyxié
Tu finiras empoisonné
Ils refusaient la soumission
Où conduit la consommation
Partaient élever chèvres et moutons
En Ardèche ou en Aveyron
Ils ne voulaient plus faire la guerre
Parce que nous sommes des sœurs et frères
Ils voulaient un monde utopique
On les nommait hippies, beatniks
Oui, oui, tout a changé
Les temples de nos sociétés
Où l'on se retrouve pour communier
S'appellent des supermarchés
Oui, oui, tout a changé
L'égoïsme et l'avidité
Continuent de nous dévaster
On est trop nombreux pour partager
A cause de leurs idéaux
Ils se faisaient traiter d'idiots
Un de ces jours prochains, bientôt
J'espère pouvoir mourir idiot
Ils accrochaient à leurs cheveux
Les fleurs qui les rendaient heureux
N'envisageaient que le bonheur
De construire un monde meilleur
Oui, oui, tout a changé
La terre est complètement polluée
On n'a jamais autant dépensé
Pour équiper les armées
Oui, oui, tout a changé
L'air est complètement vicié
Et si tu n'es pas asphyxié
Tu finiras empoisonné
Oui, oui, tout a changé
L'égoïsme et l'avidité
Continuent de nous dévaster
On est trop nombreux pour partager
Oui, oui, tout a changé
Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM
Coucou !
RépondreSupprimerHmmm ! Mais ça respire l'optimisme tout ça ¿!
Le drame de notre génération est d'avoir connu cette période et d'avoir vu les hippies d'hier troquer les pattes d'éph contre un costard Armani.
Le drame des générations du millénaire est de ne connaître que ce monde et de n'avoir du bonheur qu'une vision virtuelle, entre cyber et maintenant IA.
Je ne sais pas si on communie dans les supermarchés, mais question denier du culte, on engraisse les marchands du temple !
Chanson réaliste...
"Comme un p'tit coquelicot...".
Bisous