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Chanson réorchestrée et interprétée par mon ami Bernard Leroux
On pourrait bientôt ne plus voir
Ni le zébu, ni le jaguar
Pour nos amis, les animaux
L’avenir n’est pas au plus beau
Il en resterait dans les zoos
A tourner derrière des barreaux
C’est tellement intéressant
Une pauvre bête loin de ses parents
De toutes les espèces
Je redoute l’extinction
Hormis, je le confesse
L’espèce des cons
Depuis les temps les plus antiques
On en a fait nos domestiques
Mais, dans ce rôle de deuxième classe
Ils n’auront même plus leur place
Ils sont pourtant depuis toujours
Nos compagnons de chasse à courre
Ils continueront leur devoir
Aux crochets de nos abattoirs
Refrain
Bientôt le dernier des chameaux
Cherchera le dernier point d’eau
Sans parler de l’ours polaire
Qui se demande où est passée la glacière
Les tortues sont toutes en alerte
Se mettent à faire le gros dos
Et la plupart des souris vertes
Se voient déjà en escargots
Refrain
J’avais eu la puce à l’oreille
En voyant beaucoup moins d’abeilles
J’avais attrapé le bourdon
Avec la fin des hannetons
Je crains même pour les soirs trop longs
Ne pouvoir compter les moutons
Il y a longtemps que ça limace
Que la disparition menace
Refrain
Du premier chasseur à bifaces
A l’ingénieur chargé d’espaces
L’œuvre de destruction de l’homme
Est un bouquin en plusieurs tomes
Pour sauver qui reste à sauver
L’arche ne serait plus adaptée
Le mal est tellement avancé
Qu’il suffirait d’un canoë
De toutes les espèces
Je redoute l’extinction
Hormis, je le confesse
De toutes les espèces
Nous allons vers l’extinction
Je ne suis en l’espèce
Qu’un con parmi les cons