Les juilletistes et les aoûtiens
Sont deux bandes de sacrés vauriens
Qui déferlent dès le début de juin
Dans le désordre, vers des buts lointains
Les juilletistes et les aoûtiens
Ont préparé sur cartes Michelin
Depuis longtemps, à coups de combien
Leur aventure comme des gamins
Longues files de bagnoles
Dans des odeurs de pétrole
Au péage, en plein cagnard
Ils sont heureux, les veinards
Les juilletistes et les aoûtiens
Ont pris leurs bâtons de pèlerins
Pour ne plus courir vers le turbin
Mais dans les lavandes et les champs de thym
Les juilletistes et les aoûtiens
Avec ou sans leurs chiens
Prennent le large, se taillent un chemin
Vers la montagne ou le sable fin
Et la fumée des grillades
Se mélange à celle des moteurs
Crème solaire et baignade
Au mètre carré de chaleur
Mi-juilletiste, moitié aoûtien
Comme les autres, moi, j’attends mon train
J’ai dans mon sac, des rêves sans fin
Que je vous raconterai, si je reviens
Mi-juilletiste, moitié aoûtien
On se reverra quand j’aurai pris mon bain
Pour le moment je vous serre la main
Et je vous dis, à la saint glinglin
Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM
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