J’avais la gloire et les sourires
Quand on venait me voir partir
J’étais un célèbre marin
Mon père regardait d’un autre œil
Mes études brisées sur l’écueil
Je ne serais pas son dauphin
Tous les moussaillons de la côte
Parlaient de moi comme des apôtres
Je n’avais alors que des copains
Un jour les affaires ont tourné
Mon bateau, j’ai dû le céder
A peine une bouchée de pain
Depuis ma vie est un enfer
Et je descends verre après verre
On m’appelle plus que machin
Et même au café du commerce
J’entends les blagues les plus diverses
Sur les caprices du destin
On me rejette de partout
Et parce que je suis sans le sou
On dit que je suis un bon à rien
Comme ici je n’existe plus
Je me tourne vers l’inconnu
Où il paraît qu’il y a quelqu’un
Hey, l’amiral
Sur ton vaisseau, dans les étoiles
Regarde-moi, dans ce carnaval
Est-ce que tu trouves ça normal
Hey, l’amiral
Toi qui sais tout en général
Dis-moi ce que j’ai fait de mal
Pour qu’on me traite comme un animal
Hey, l’amiral
Du milieu de ces cannibales
Veux-tu que je t’envoie une carte postale
Pour te montrer comment je m’étale
Hey, l’amiral
Descends un peu de ton piédestal
Avec des fleurs, quelques pétales
Et viens me remonter le moral
Hey, l’amiral
Paroles et musique : Jean-Luc Taburet SACEM
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